Cérémonie du 11 novembre – discours

Mesdames et messieurs, les enfants,

Au nom de la commune de Haux je vous remercie de votre présence en ce jour de commémoration de l’armistice de 1918. Ce jour où depuis 2012 nous pensons à tous ceux qui ont perdu la vie lors de conflits armés dans lesquels s’était engagée la France.

Nous allons entendre les noms de tous les Hauxois morts à la guerre, et déposer une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts.

A la lecture du livre sur Haux rédigé par Antoine Caillard et Jean-François Larché, nous découvrons qu’il manque un nom sur ce monument. En effet, Jean Foucaud a été porté disparu en 1914 aux Marais de Gond dans la Marne, à l’age 22 ans. Il faudra attendre le 7 juillet 1921 pour qu’il soit déclaré mort. Le monument est déjà construit sans son nom. A l’occasion du centenaire de l’armistice en 2018, nous pouvons envisager de lui rendre hommage en ajoutant son nom sur ce monument.

Lecture du message de la Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées

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Ils étaient boulangers, paysans, épiciers, ferronniers, artisans, ouvriers, paysans, … que sais-je. Ils sont partis se battre loin de chez eux et n’en sont pas revenus. C’étaient des fils, des frères, des pères, des époux, des amis, leur mort a laissé derrière eux des familles dans la tristesse, souvent dans la difficulté, des orphelins, des veuves, des parents…

La guerre est le résultat d’une construction politique mortifère basée sur la compétition et la concurrence entre les personnes et entre les nations. La plupart d’entre nous n’a aujourd’hui pas connu cette violence guerrière et nous pouvons vite oublier que la paix est elle aussi une construction politique de tous les instants.

La Paix se construit en luttant contre les inégalités, les injustices, la peur de l’autre, en partageant les ressources de notre planète, en défendant la laïcité – condition indissociable du bien vivre ensemble. La paix se construit sur la coopération et la solidarité.

Il nous appartient à chacun et chacune d’entre nous d’y travailler chaque jour pour ne pas avoir à ajouter des noms sur ce monuments aux morts.

Nathalie Aubin, Maire

A la guerre ce sont les combats au front, mais c’est aussi un combat à l’arrière. Claire, notre bibliothécaire, évoque les difficultés quotidiennes des femmes pour nourrir, chauffer, habiller leur famille. L’obligation de nourrir les prisonniers (l’état ne fournit que le pain), la détresse morale et matérielle, l’épuisement qui en résulte.

Pour terminer la cérémonie les enfants des CE2, CM1 et CM2 interprètent la Marseillaise de la Paix avant le traditionnel verre de l’amitié.